mardi 5 juillet 2011

Au son des sonnailles de Nay

Aïe, aïe, aïe ! ce mot de sonnailles me tenaille, il tourne dans ma tête comme un manège emballé que l’on ne pourrait plus arrêter.
Alors je décide d’évacuer tous les « ailles » qui assaillent mon esprit.



Au son des sonnailles de Nay
C’est la fête des têtes de bétail
Qui ont reçu en médaille
Cette glorieuse sonnaille
Et ce n’est pas une paille.

Au son des sonnailles de Nay
Pour éviter toute pagaille
Les meneuses guident leurs ouailles
Par les chemins en tenailles
Et le long des abruptes murailles.

Au son des sonnailles de Nay
Pour jeunes bergers et bergères
Ce sont peut-être des retrouvailles
Et s’ils ont l’heur de se plaire
Ils célébreront leurs accordailles
En attendant le temps des épousailles.

Au son des sonnailles de Nay
Pléthore de cochonnailles
Et débauche de tripailles
L’on accommodera en victuailles
Pour les joyeux larrons en ripaille.

Au son des sonnailles de Nay
Après le temps des semailles
Viendra peut-être …
Celui des relevailles.



Françoise Devillers
Juillet 2010

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