Bouses, ô précieuses bouses,
Sans vous point de salut.
Des bêtes vous libérez les entrailles
Encombrées de détritus
Et de toxiques déchets.
Bouses, ô précieuses bouses,
Sans vous point de salut.
De vos enrichissants rejets
Vous fertilisez les drailles
Ainsi que les estives pentues.
Bouses, ô précieuses bouses,
Sans vous point de salut.
Le grand cycle de la nature
Par vos apports de fumure
Au fil des ans se perpétue.
Bouses, ô précieuses bouses,
Quel devenir sans vous
Qui purifiez bêtes et gens ?
Votre quotidienne présence leur assure
Une plus tardive sépulture !
Françoise Devillers - Coarraze
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